Qui sommes-nous ?
Georges Alloro
Né à Nice en 1946.
Musicien, créateur d’instruments nouveaux, chercheur, il partage son parcours et ses expérimentations à travers ce blog de recherche musicale. Dès 1966, il s’engage dans l’exploration de nouveaux espaces sonores. Seul, d’abord, puis très rapidement avec d’autres musiciens (le groupe Horde catalytique pour la fin, 1967-1972), puis l’association Arthéa, à partir de 1974.
Il est le créateur d’un instrumentarium inédit composé de cordes, de vents, de percussions et de générateurs de sons acoustiques.
En 2008, le Ministère de la Culture lui a décerné le titre de Maître d’Art.
En 2014, il oriente une partie de ses recherches vers les instruments adaptés au handicap. Ce projet soutenu par la Fondation EY s’interrompt brusquement lorsque Georges Alloro est victime d’un accident vasculaire cérébral.
Aujourd’hui, il poursuit ses recherches sur l’acoustique des instruments à cordes (tables d’harmonie, résonateurs acoustiques, dégagement des harmoniques.)
badra caïs-ménassieu
Née à Constantine, Algérie, en 1943.
Elle s’intéresse, depuis sa rencontre avec Georges Alloro, François Bourlier et les musiciens de Horde catalytique pour la fin dans les années 60, à la dimension anthropologique de la musique, sa place dans la vie de l’homme, ses rôles dans les sociétés, la réflexion des physiciens et des philosophes à son sujet, la diversité de ses formes.
Elle est l’auteur, avec Georges Alloro, d’un petit ouvrage intitulé Parcours d’Intervalle et de deux travaux universitaires : « Genèse et fonction de la musique dans les mythes grecs » et « Le paradigme musical dans l’œuvre de Lévi-Strauss ».
Dans le cadre de l’association Arthéa, elle a contribué, par ses recherches à une réflexion commune sur la fonction de la musique, son évolution au cours des siècles, les différentes cultures musicales.
Elle est la rédactrice des articles de ce blog de recherche musicale, en étroite collaboration avec Georges Alloro et François Bourlier.
FRANÇOIS BOURLIER
Né à Frimley, Grande Bretagne, en 1944.
Musicien, il est lui aussi, depuis toujours, à la recherche de nouvelles voies pour la musique. Il participe également à se blog de recherche musicale. Sa rencontre avec Georges Alloro, Jacques Fassola, Gilbert Stuerga et Richard Accart à Nice, à la fin des années 60, est déterminante. Ils fondent ensemble le groupe Horde Catalytique pour la fin qui fait le choix d’abandonner le terme « musique » pour celui de « gestation sonore ». Un travail sur le son, avant qu’il ne soit codifié dans un langage, une improvisation sans thème, un instant éphémère et non reproductible où seule l’Ecoute garantit une cohérence.
Tout au long des années qui suivent, il sera également l’administrateur et le manager de Horde catalytique pour la fin puis de l’association Arthéa.
Dans le cadre de l’association Arthéa, il participe, aux côtés de Georges Alloro, à la conception et à la fabrication de nombreux instruments dont certains sont spécifiquement destinés à sa propre pratique de musicien.
Quelques dates clés
1965 : Georges Alloro est plombier-zingueur avec son père, artisan dans le Vieux-Nice. Il travaille le jour et il est musicien de jazz, la nuit. François Bourlier, venu également du monde du jazz, cherche des musiciens qui, comme lui, aspireraient à de nouvelles aventures.
1967 : Georges Alloro et François Bourlier se rencontrent au Cercle théâtral de Nice, rendez-vous des musiciens et des amateurs de jazz.
La même année : ils créent avec trois autres jeunes musiciens niçois le groupe Horde catalytique pour la fin. D’un commun accord, ils choisissent d’abandonner le terme « musique » pour celui de « gestation sonore » signifiant ainsi leur volonté d’un travail sur les sons en dehors de tout langage musical pré-établi.
1970 : Horde catalytique pour la fin quitte Nice pour Paris. Georges Alloro, engagé auprès de son père, décide de ne pas les suivre.
1970-1974 : A Paris, les musiciens de Horde se mêlent très vite à la vie intellectuelle et artistique de la capitale particulièrement riche en ces années 70.
Ils jouent, entre autre, au Musée d’Art moderne, au Théâtre du Vieux Colombier, au Théâtre du Ranelagh, au Studio 105 de l’ORTF, au Théâtre du Huitième à Lyon, au Théâtre de Nice, au Festival d’Avignon à la Fondation Patino à Genève. à la manifestion « Society in conflict » à Bruxelles… Louis Aragon, alors directeur des Lettres Françaises leur offre, en mai 1971, les pages centrales de sa revue. Enregistrement d’un album « Gestation sonore » chez Futura Records.
Wikipedia de la Horde Catalytique.
1972 : A Nice, Georges Alloro abandonne la plomberie et choisit de se consacrer totalement à la musique, à la création d’instruments nouveaux et à la recherche dans le domaine de l’acoustique instrumentale.
1974 : Le groupe Horde cesse ses activités. François Bourlier et Georges Alloro décident de poursuivre ensemble l’aventure. Ils fondent l’association Arthéa.
1979 – 2012 : L’association Arthéa est en résidence d’artiste dans la ville de Grasse (Alpes- Maritimes). Elle est soutenue par le Conseil Départemental des Alpes-Maritimes, par le Conseil Régional P.A.C.A, par le Ministère de la Culture… Ces années seront essentiellement consacrées la création d’un instrumentarium unique rassemblant près d’une trentaine d’instruments, cordes, vent, percussions et générateurs de sons acoustique. Nombreux concerts et expositions en France et à l’étranger.
2008 : Georges Alloro reçoit le titre de Maître d’art décerné par le Ministère de la Culture. Ce titre est destiné à distinguer « un professionnel d’excellence qui maîtrise des techniques et des savoir-faire exceptionnels ».
2012 : L’association Arthéa quitte la villa du Prado à Grasse.
2014 : Projet de création d’un instrument destiné aux personnes en situation de handicap. Cet instrument à jeu collectif est inspiré du gamelan indonésien. Ce projet est soutenu par la Fondation EY (Ernst & Young) mais s’interrompt brusquement lorsque Georges Alloro est victime d’un accident vasculaire cérébral.
2023 : Les activités s’orientent désormais vers l’échange et la transmission (films, livres, blog…)
