Orgue d'acier

Tout le monde connaît le principe du verre que l’on fait « chanter » en faisant tourner un doigt humide sur son bord. L’orgue d’acier utilise le même principe. Des tubes en acier inoxydable dont la surface a été soigneusement polie pour obtenir un résultat comparable à celui d’une tige de verre jouent le rôle de générateurs de fréquences. 

La structure de base est composée d’un cadre rigide en acier sur lequel repose une table d’harmonie en bois qui supporte une harpe de 49 cordes couvrant 4 octaves chromatiques.  Les tubes de friction et les supports de huit résonateurs (de tailles, de matières et de tonalités différentes), sont fixés sur les cordes de la harpe par l’intermédiaire d’un chevalet dessolidarisé.

La transformation de la vibration, provoquée par le frottement des doigts sur le tube de friction, en un ensemble cohérent de fréquences est réalisée par trois types différents de mécaniques gérant les fréquences basses, médium et aiguës sur quatre octaves chromatiques. Les différents paramètres d’accord permettent non seulement de « définir » une note, mais aussi d’accorder les suites harmoniques, quarte, quinte, onzième, douzième, etc…

La durée et la tenue de la note ( par friction régulière, alternative ou continue) permet aussi de faire résonner des  « sous-ensembles » graves.  Ce phénomène n’a, à notre connaissance, jamais été exploité sur aucun instrument. Il est rendu possible par la conception acoustique générale de l’orgue d’acier et par l’utilisation du chevalet dessolidarisé grâce auquel les vibrations de bases ne subissent pratiquement aucune perte.

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